Si c’était une ville ?
Hanoi, la capitale nonchalante au charme paisible, avec ses trottoirs où les riverains papotent, mangent et font la sieste, son vieux quartier où chaque métier possède sa rue et où chaque rue est dédiée à un métier, son lac si plein de vie avec ses papis en pyjama et ses cafés, permanents ou improvisés, dont les terrasses font le cœur de la ville et sont, avec les marchés, les lieux de rencontres, avec ses vélomoteurs roulant en tous sens avec sur les porte-bagages des porcs pattes en l’air, des poules dans des cages, des colonnes pour les balcons ou une famille entière, avec ses femmes trottant-menu avec leurs paniers à balancier et les boutiques sur roues des vendeuses de bananes….L’Asie ici tout entière…
Si c’était un lieu ?
Le plateau de Dong Van à l’extrême Nord, dominé par les montagnes calcaires gigantesques ; Sapa, où les vallées couvertes de champs de riz en terrasses retiennent nos pas, avec ses ethnies montagnardes aux coutumes encore préservées; Bac Ha et ses marchés plein de couleurs; la baie d’Along bien sûr, avec ses innombrables “pains de sucre” aux mille formes; Tam Coc, dont la beauté est rendue extrême par le mariage entre rizières inondées et montagnes calcaires; Kenh Ga, le paradis sur terre avec des scènes de la vie quotidienne de la campagne profonde du Nord ; Hue, la cité impériale, ses pagodes, ses tombeaux royaux, la ville de poésie ; Hoi An, toute mignonne comme une perle au bord de l’eau, son site Cham, ses maisons charmantes et sa plage familiale; Saigon dynamique, moderne, avec le quartier de Cho Lon – China Town aux milles odeurs; Le vaste delta du Mékong et ses marchés flottants entre fleurs, piments et fruits sur des sampans…le Vietnam, pays de sacrés paysages.
Si c’était un homme ?
Partout, l’homme de la rizière, pieds dans l’eau, pantalon retroussé, tête au soleil sous le grand chapeau conique; le chauffeur de moto – taxi faisant sieste sur son véhicule à plein midi, dans l’attente des clients de l’après-midi …, le vendeur ambulant sur une plage, avec son panier plein de coquilles… le rempailleur de filets, attelé à sa tache dans la nuit pour la pêche du lendemain…, le cultivateur de maïs récoltant son champs sur les pentes d’une montagne calcaire… le Vietnam, pays d’un peuple laboureur.
Si c’était un bruit?
Les klaxons à qui mieux – mieux des villes à l’heure de pointe ; le dring, dring de la clochette d’une charrette récupérant les ordures ménagères ; le crie d’un vendeur hélant ses clients tard dans la nuit ; les sons répétés du tambour d’une école ; les voix matinales de la radio émises sur les haut-parleurs publics ; le brouhaha d’un marché de campagne ; les murmures d’une foule priant dans la pagode ; la mélodie résonnante de la flûte d’un jeune Hmong….
Si c’était une couleur ?
Le vert infini des rizières ou des collines de thé ; le rouge éclatant du drapeau national à l’étoile jaune ; le blanc des robes traditionnelles des jeunes lycéennes ; l’émeraude du Lac de l’épée restituée au cœur de Hanoi; le jaune royal des décors impériaux ; le brun des robes de moine …Le Vietnam, pays de mille et une couleurs.
Si c’était un fleuve?
Le Fleuve Rouge et son delta, berceau d’une culture millénaire… La Rivière des parfums aux petites vagues mélancoliques, indicible paix, indicible lumière…La douce Rivière Thu Bon qui berce Hoi An … Le Mékong, fleuve à neuf bras drainant en son delta ses limons lourds et dorés dans le soleil couchant, toute la vie du fleuve, le bac de l’Amant, les arroyos et leur folle luxuriance…Le Vietnam, le pays de l’eau.
Si c’était une image ?
Les femmes courbées dans les rizières ; les filles portant des masques anti-poussière ; les papis et mamies en gymnastique au tôt matin ; un vieux jouant aux échecs sur le trottoir ; les pagodes aux toits courbés ; les buffles noirs sur les digues ; les rizières à l’infini, océans fous de vivante verdure ; les balances …Le Vietnam, ce n’est pas qu’une guerre.
Si c’était… à refaire ?
Relire Duras pour ne pas perdre l’émotion et… revenir très vite… Revoir au plus tôt Hanoi la coloniale, … Hué, l’impériale… Saigon la nostalgique… Rêver, voguer encore… S’enivrer de lumières et de brumes, des bruits diffus et des silences agités… Aller, venir, errer… Ouvrir plus grand encore ses yeux, ses bras…Se laisser bercer par les chuchotements des couleurs et des odeurs, pour une nouvelle histoire d’amour, une nouvelle histoire d’eau, avec cette terre de splendeur….
AVEC SENSATIONS VIETNAM , DECOUVREZ LE VIETNAM DIFFEREMMENT!